Immersion dans les ateliers 100% EAC

Les trois résidences-missions du dispositif 100% Education Artistique et Culturelle sont en cours dans l’agglomération. Les 3 artistes sélectionnés parcourent le territoire à la rencontre du jeune public pour leur faire découvrir leur discipline artistique.

Actualités

Les 3 artistes sélectionnés parcourent le territoire à la rencontre du jeune public pour leur faire découvrir leur discipline artistique : Laurence De Leersnyder (plasticienne), Thomas Zuani (comédien et metteur en scène de la Bande W) et le duo de chant polyphonique Leï (composé de Carine Habauzit et Laurène Barnel) proposent différents ateliers pour initier les enfants et les plus grands à leur univers respectif. Nous les avons suivis sur leurs interventions dans l’agglo.

Le duo Leï à l’école Le Géant de Coincy

Carine et Laurène forment le duo de chant polyphonique, Leï, autour de chants traditionnels méditerranéens ou de compositions originales. Elles sont allées rencontrer les classes maternelles de l’école Le Géant à Coincy, sous la direction de Séverine Vicaire. 

L’objectif est de sensibiliser les enfants au chant, aux sons, aux vibrations. Pour la petite section, Leï a proposé un accompagnement à la sieste tandis qu’avec les moyenne et grande sections, le duo a appris aux jeunes enfants une partie d’un chant. Dans la salle de motricité de l’école maternelle, les enfants sont rassemblés, section par section, et écoutent les deux chanteuses accorder leurs voix soutenues par une rythmique. Après cette démonstration et un petit échauffement du corps et des cordes vocales, les enfants apprennent à sortir leur propre voix. Il s’agit d’associer la voix à une pratique ludique (avec des sons d’animaux par exemple) et d’apprendre à saisir un rythme (en frappant des mains tout simplement et des pieds). Une pratique ludique certes mais aussi collective puisqu’il faut, pour atteindre la polyphonie, écouter et harmoniser sa voix avec l’autre. Bien sûr, avec les élèves de maternelle, il ne s’agit pas d’atteindre l’accord parfait mais déjà de découvrir sa voix et le rythme. 

Leï intervient également dans les crèches du territoire dans des objectifs de bien-être et de détente auprès des tout-petits. Par l’écoute de leurs chants polyphoniques, bébés et parents se laissent porter à des temps calmes bercés par le répertoire musical des deux artistes, à la croisée de chants corses, italiens, occitans. Elles utilisent toutes les vertus du chant polyphonique pour transporter leur public dans un autre univers. 

 

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Le duo Leï à l’école Marcel Roger de Neuilly-Saint-Front

Autre classe, autre ambiance chez les CM2 de l’école élémentaire Marcel Roger, à Neuilly-Saint-Front, avec le professeur Stéphane Barret qui fait pratiquer le chant à ses élèves régulièrement. Il s’agit d’apprendre la justesse et la concentration, comprendre la notion rythmique, tenir une note, chanter en chœur, à l’unisson. Leï et le professeur ont planifié un travail sur plusieurs séances, avec à la clé une restitution aux classes de maternels de la commune. 

La classe est progressivement initiée sous les explications et démonstrations de Leï au chant polyphonique : cela passe par l’écoute de plusieurs notes puis l’exercice de tenir la note, de la monter en intensité ou de la diminuer, le travail des nuances de la voix en maintenant un accord continu (un bourdon). Ces multiples exercices amènent le groupe d’élèves à chanter à l’unisson. Puis le groupe est divisé en deux, avec chacun une note différente qu’ils doivent chanter juste dans chaque groupe. Et la polyphonie se laisse entendre. L’exercice est loin d’être facile pour des CM2 de garder la note, de la chanter juste sans changer de tonalité et ce tout en variant le volume ! Cependant, en demandant à des volontaires de se placer au milieu du chœur, les enfants ressentent les vibrations créées par ce chant à plusieurs voix. Valentine qui s’est essayée à l’exercice réagit : “on a l’impression que nos voix se rassemblent” tandis que pour Christophe explique “j’ai senti que les deux voix se reliaient.”

La séance se poursuit deux par deux afin qu’ils essaient de faire un accord en duo et surtout aussi pour laisser entendre sa propre voix et mieux entendre celle de l’autre. Pour Rose, “c’est difficile d’entendre Maëlle” car il faut que les deux personnes sortent leur voix !

Leï et le professeur après cet exercice invitent les élèves tous ensemble à partager les berceuses qu’ils connaissent de leur enfance et ce dans le but de les apprendre et de les partager aux plus petits de l’école maternelle de Neuilly-Saint-Front. 

 

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Laurence De Leersnyder et les collégiens de Jean Rostand

Laurence De Leersnyder est venue à la rencontre des classes de 6e et de 3e du collège Jean Rostand pour leur présenter son travail de plasticienne notamment ses sculptures qui questionnent notre rapport au vivant et l'empreinte environnementale que nous laissons dans la nature. Elle explique son art avec pédagogie et le rend accessible à tous les âges. Ce qui compte pour Laurence c’est le processus de création plus que le résultat. 

Comme toute résidence artistique dans le cadre du 100% EAC, les artistes proposent différents projets qui s’adaptent aux objectifs pédagogiques d’une classe ou aux aspirations des jeunes. C’est la professeure d’arts plastiques, Murielle Aubry, qui a pris contact avec Laurence pour travailler sur un projet artistique avec deux classes de 6e (dont les 6e 10 CARDIE : Cellule Académique Recherche Développement Innovation et Expérimentation). Madame Aubry invite également les 3e de la section d'enseignement général et professionnel adapté (segpa) qui suivent des cours d’horticulture. Le but étant de casser un peu les clivages entre classes et de faire des 3e des référents pour les 6e sur le plan des connaissances. Le plus : avec Madame Genetay, professeure d’horticulture, possède de nombreuses planches d’herbier qui vont représenter une ressource inestimable pour le projet de classe qui s’articulera autour de l’empreinte, des végétaux et de la trace. Laurence leur montrera le principe du cyanotype (un ancien procédé photographique qui permet de reproduire l’empreinte d’un végétal) pour engager le processus créatif chez les élèves.  

La plasticienne leur présente donc ses travaux et œuvres et la notion d’artiste prend tout son sens pour les enfants. Accessible, pédagogique, Laurence explique sa démarche, pourquoi elle a entrepris tel projet et de quelle façon tout détaillant les matériaux utilisés (terreau, cire liquide, liège, résine, élastomère) pour obtenir des formes organiques et végétales. Les questions fusent parmi le jeune public : “combien d'œuvres faites-vous ?” ; “pourquoi vos œuvres sont-elles aussi grandes ?” ; “Vous êtes connue ?” “Qu’est-ce que vous avez fait comme études ?” ; “Où peut-on retrouver vos œuvres ?”

Professeure et artistes présentent le projet à mener autour du végétal et de la trace. A partir d’une liste transmise par le Conservatoire d’Espaces Naturels, les élèves vont travailler à partir de végétaux que l’on peut retrouver en bord de Marne ainsi qu’à partir des herbiers de la section horticulture du collège. Première étape : dessiner le végétal de son choix et dont les réalisations finales seront exposées en public !

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Laurence De Leersnyder avec les maternels d’Essômes-sur-Marne

Si l’art contemporain est parfois difficile à comprendre, Laurence tend à prouver tout l’inverse en le rendant accessible à tous les niveaux. Preuve en est avec les élèves de l’école maternelle d’Essômes-sur-Marne qui entourent l’artiste de curiosité et de questions lorsqu’elle vient à leur rencontre. Elle leur propose d’effectuer ensemble des empreintes sur de petits objets-déchets collectés en amont. Des empreintes sont ainsi créées et “pressées” sur des plaques d’argile qui pourront sécher ensuite, ce qui permettra dans faire des contre-formes les jours suivants d’atelier. Une sortie a permis également d’aller dans les chemins alentours à la recherche d’objets naturels à collecte, de formes variées.

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Thomas Zuani à l’école de Trélou-sur-Marne

Dans la semaine du 13 au 17 mars, Thomas a passé quelques après-midis avec les élèves de Laëtitia Prévost, dans l’école de Trélou-sur-Marne.

Au programme, apprendre à s’observer, s’écouter, à prendre la parole devant un public, mais aussi à mimer et proposer une petite saynète...le tout autour du concept de la métamorphose puisque Thomas, dans sa thématique, propose de travailler autour des Métamorphoses d’Ovide. Ici, il leur a plus spécifiquement fait découvrir l’histoire de Phaéton, fils de dieu soleil, Hélios.

L’objectif de Thomas est multiple : faire découvrir un texte vieux de 1000 ans, montrer que des parallèles peuvent être faits avec notre monde contemporain, donner la possibilité aux enfants de s’exprimer et de gagner en confiance.
Au vu de l’enthousiasme des élèves à l’accueillir et leurs sourires, nul doute que l’expérience était enrichissante ! 

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Publié le : 06 avril 2023

Dernière mise à jour : 19 septembre 2023