Exposition de Salim Le Kouaghet

Du 4 au 22 avril, découvrez l'univers de Salim Le Kouaghet avec cette nouvelle exposition au Centre culturel Camille Claudel.

Public: Tout public

04 avril au 22 avril

Hors vacances scolaires : du mardi au vendredi, de 9h à 12h et de 13h30 à 20h, ainsi que le samedi de 9h à 13h. Durant les vacances scolaires : du mardi au vendredi, de 9h à 12h et de 13h30 à 18h, ainsi que le samedi de 9h à 13h.

Agenda Culture Loisir

Sa peinture est rythmé, proche de l'écriture, et désormais s'oriente vers une dimension musicale

Salim Le Kouaghet est né en Algérie. Il tend, agrafe, cloue, lacère ses toiles à la recherche d’un espace pictural vital. Il use d’un vocabulaire graphique qui lui est propre, inspiré des calligraphies arabes et Tifinagh, ainsi que de la culture algérienne. Il réalise, entre autres, des performances lors de spectacles. Sa peinture, qui a déjà évolué vers un travail plus gestuel, un graphisme rythmé plus proche de l'écriture, s'oriente désormais vers une dimension musicale.

Rendez-vous le vendredi 14 avril à 18h30 pour rencontrer l'artiste lors du vernissage.

L’inauguration de l'exposition sera suivie à 20h d'une performance artistique et musicale sur "Chopin", réalisé par le Collectif Résonances.

Portrait de l'artiste

Salim Le KOUAGHET est né à M’Chatt, douar d’El-Milia en basse Kabylie.

  • En 1955, la destruction du village pendant la guerre d’Algérie oblige toute la famille à se déplacer pour s’installer à Bardo, un quartier populaire de Constantine où il passera toute sa jeunesse.
  • En 1967, pendant les trois années de formation académique à l’Ecole des Beaux-Arts de Constantine, il fréquente le CRAC la troupe de théâtre amateur (Groupe Action Culturelle de Constantine), tout en étant comédien et décorateur de la troupe sous la direction de Abdellah HAMLAOUI.
  • En 1971, il intègre l’Ecole Nationale des Beaux-Arts d’Alger en décoration d’intérieur.
  • Salim LE KOUAGHET arrive en France en 1973 pour des études en communication visuelle aux Beaux-Arts et Arts Appliqués de Metz.
  • En 1975, il suit des études en scénographie à l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs puis à l’Université de Paris VIII en Arts Plastiques sous la direction de Frank POPPER.
  • En 1980, il est diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris à l’atelier de Pierre MATTHEY.
  • De 1976 à 1996, il est éclairagiste au Music-hall de l’Olympia Bruno COQUATRIX.
  • En 1996, il s’installe en Picardie, à Arcy Sainte Restitue, où il vit et travaille. Avec sa femme Sarah DOWNING, ils créent l’association LA MAISON ANGLAISE en 2000, pour faire vivre leur passion de la peinture dans la région de l’Aisne. En 2012, un atelier d’art et de formation artistique « L’Art pour Tous » est créé au village d’Arcy Sainte Restitue.

Découvrir son univers

C’est à travers la photographie qu’il aborde la peinture. Ses premières toiles sont directement inspirées de ses photos réalisées la nuit autour de l’éclairage urbain. Il tend, agrafe, cloue, lacère ses toiles à la recherche d’un espace pictural vital. Il est formé dans différentes écoles d’arts en Algérie et en France et surtout à l’école des Beaux-Arts de Paris. Son propre style pictural émerge dans les années 1970 /1980. Pour gagner sa vie, il travaille à l’Olympia Bruno COQUATRIX.

Il découvre le travail d’Antoni TÀPIES et très fortement celui de Lucio FONTANA. L’exil accentuera sa détermination de s’affranchir, faire table rase de ses propres convictions et croyances antérieures. Débute alors une longue période de lacération de ses toiles.

Par la suite c’est la première lettre de l’alphabet arabe ▌ = A, qui jaillit à travers la déchirure, l‘alif apaisera sa relation à la toile. C’est le déclenchement de sa propre graphie. Le trait verticale ▌, le trait horizontal ▬, le ●, le ▲ : un dessin calligraphique aléatoire incruste la surface de ses toiles. Il s’intéressera à d’autres écritures et particulièrement à l’écriture Tifinagh. Il redécouvre le triangle de sa Kabylie.

Son intérêt pour les traditions et l’artisanat dans diverses civilisations le pousse en 2009 à reproduire un tapis kabyle dans une de ses toiles. Il matérialisera l’alif avec une latte de bois noir dans une autre. Le format carré de ses toiles est associé à l’espace de Wast-ed-Dar (centre de la maison traditionnelle algérienne) toujours pavée de marbre blanc. L’addition de l’Alif, de la bande colorée, de l’espace architectural de la maison donnera naissance à ses premières installations artistiques.

Contact

Centre culturel Camille Claudel

Culture

Publié le : 31 mars 2023

Dernière mise à jour : 07 avril 2023

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